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1 décembre 2025
La comission internationale de l’éclairage (CIE)
2 décembre 2025

Déclaration de position du CIE sur la lumière intrusive et la pollution lumineuse

Déclaration de position du CIE sur la lumière intrusive et la pollution lumineuse

1re édition
5 novembre 2025

Introduction

L’objectif de l’éclairage nocturne est d’améliorer le confort visuel et la sécurité. Cependant, lors de la conception et de la mise en place d’installations d’éclairage, il convient d’éviter des effets indésirables disproportionnés. Par exemple :

  • L’éclairage nécessite de l’énergie, et un éclairage inefficace entraîne un gaspillage énergétique ;
  • Des zones lumineuses trop vives perturbent l’adaptation visuelle ;
  • Une lumière clignotante, mobile ou de luminance élevée peut provoquer une gêne ;
  • Une lumière non désirée peut perturber des fonctions biologiques liées à la santé et déstabiliser l’environnement.

La lumière intrusive est définie comme une « lumière parasite qui, en raison de ses caractéristiques quantitatives ou directionnelles, génère de la gêne, de l’inconfort, de la distraction ou réduit la capacité à voir des informations essentielles telles que les signaux de transport » (CIE 2020, 17-29-181). La définition de la pollution lumineuse (CIE 2020, 17-29-177) diffère en ce qu’elle est moins prescriptive et englobe tous les effets négatifs de la lumière anthropique, incluant donc également la perturbation du sommeil et des rythmes circadiens.

Bien qu’il soit facile de se concentrer sur l’impact personnel — par exemple lorsque la lumière de l’extérieur pénètre dans nos habitations — il faut considérer un éventail plus large d’effets, notamment :

  • Les effets écologiques ;
  • Les observations astronomiques, professionnelles comme amateurs (capacité à voir les étoiles par temps clair) ;
  • Les effets sur la santé.

L’industrie de l’éclairage propose des solutions permettant de réduire la lumière intrusive. Cependant, au-delà de la recherche de moyens pour limiter l’éclairage dans le temps, en intensité et en localisation, il peut souvent être nécessaire de réduire la dépendance à l’éclairage extérieur. Préserver ce que nous apprécions de la nuit implique que chacun contribue : habitants, autorités locales, entreprises. Les mesures d’atténuation doivent s’appliquer aux bâtiments, espaces extérieurs, infrastructures, activités et déplacements nocturnes. À chaque étape du processus de conception, il est essentiel d’équilibrer les bénéfices de l’éclairage nocturne d’une part et ses coûts et effets négatifs d’autre part. En effet, la lumière anthropique nocturne résulte généralement d’une combinaison de multiples sources lumineuses, et son impact écologique peut s’étendre sur de vastes zones éloignées de la source initiale.


Lumière anthropique nocturne

La lumière anthropique nocturne est la lumière produite par l’activité humaine, par opposition à la lumière naturelle comme celle de la lune. Bien que le terme « lumière artificielle nocturne » demeure courant, « lumière anthropique nocturne » est scientifiquement plus précis, car il évite de suggérer que les photons générés par l’homme diffèrent de ceux produits par des sources naturelles.

La lumière intrusive peut provenir d’éclairages extérieurs — éclairage public, commercial, sportif, routier, de sécurité ou venant de propriétés privées — ou d’éclairages intérieurs transmis à travers des fenêtres, puits de lumière ou autres ouvertures. Il s’agit principalement d’éclairage électrique, mais cela peut également provenir d’autres sources telles que lampes à gaz, lampes à kérosène, torchères de raffineries, etc. Dans cette déclaration, tous ces types sont regroupés sous le terme « lumière » ou « éclairage ».

Le terme « nuit » désigne ici la période suivant peu après le coucher du soleil jusqu’à juste avant le lever du soleil[1], ce qui varie selon la latitude et la saison.


Bénéfices de l’éclairage nocturne

La présence d’éclairage routier est associée à une réduction du risque de collisions nocturnes, notamment celles provoquant des blessures graves ou mortelles pour les usagers vulnérables (piétons, cyclistes). Le risque diminue généralement avec une luminance plus élevée.

La présence d’éclairage routier et d’éclairage des espaces publics augmente le sentiment de sécurité, ressenti davantage avec une luminance plus élevée. Ce sentiment réduit la peur du danger, notamment chez les femmes, et limite l’isolement social des personnes âgées ou ayant des capacités visuelles ou physiques limitées, en leur permettant de sortir après la tombée de la nuit. L’éclairage (public ou illumination de façades) peut également rendre un lieu plus accueillant, favorisant les interactions sociales.

Ainsi, l’éclairage routier et public contribue à l’amélioration de la santé publique (ODD 3), à la réduction des inégalités (ODD 5, ODD 10) et soutient des villes et communautés durables (ODD 11)[2].

Cependant, malgré ses bénéfices, le CIE reconnaît qu’il existe aussi des effets indésirables et soutient les mesures d’atténuation nécessaires.


Effets indésirables de l’éclairage nocturne

Cette déclaration décrit comment une lumière au mauvais moment et au mauvais endroit entraîne des effets négatifs sur la santé, prolongeant les recommandations de la Déclaration du CIE sur l’éclairage intégratif (2024). Si les niveaux d’éclairement près des éclairages publics doivent soutenir les activités humaines, l’éclairement pénétrant dans les logements ne doit pas atteindre un niveau supprimant la production de mélatonine. Il est important de noter que, outre la suppression de la mélatonine, la gêne due à l’éblouissement, aux mouvements, aux couleurs saturées et aux variations lumineuses peut également perturber le sommeil. Les effets sont particulièrement importants lorsque la lumière est dynamique, comme certains panneaux publicitaires.

Les études en laboratoire et sur le terrain montrent qu’une exposition nocturne à des niveaux modérément élevés de lumière a des effets néfastes sur la physiologie humaine, notamment en perturbant le sommeil et les rythmes circadiens via la suppression de la mélatonine. Si ces effets deviennent chroniques, ils constituent des facteurs de risque connus pour la santé. Des corrélations ont été observées entre les niveaux de lumière extérieure captés par satellite et l’incidence de certaines maladies, dont certains cancers. Toutefois, il n’est pas clairement établi si la lumière intrusive issue de l’éclairage extérieur influence fortement la physiologie humaine. Les preuves actuelles sont limitées pour les effets à long terme, notamment en raison de difficultés dans l’évaluation de l’exposition individuelle, et parce que de nombreuses maladies sont multifactorielle. De plus, il est souvent difficile de généraliser les résultats à différentes populations (âges, états de santé, etc.).

Une revue d’experts récente a émis des recommandations concernant l’exposition appropriée à la lumière pour des adultes en bonne santé actifs le jour. Lors du sommeil, l’éclairement à l’œil provenant de toutes les sources doit être inférieur à 1 lux en illuminance équivalente mélanopique (melanopic EDI)[3], soit environ 1 à 3 lux photopiques selon le spectre lumineux.


Impacts sur les écosystèmes

Les métriques d’éclairage standards sont basées sur la vision humaine et ne conviennent pas aux évaluations écologiques. Les niveaux lumineux utilisés sur les routes ou espaces extérieurs, et la lumière parasite directe ou réfléchie, peuvent dépasser les limites tolérables pour certaines espèces et écosystèmes. La lumière doit donc être utilisée avec prudence pour minimiser les dommages environnementaux.

Les écosystèmes fonctionnent comme des réseaux interdépendants : protéger une espèce isolément est difficile. Par exemple, modifier le comportement d’insectes peut affecter la disponibilité alimentaire d’autres espèces. Les espèces migratrices exposées à la lumière anthropique nocturne peuvent présenter divers effets : perturbation des cycles de reproduction, modification des routes migratoires, augmentation de la mortalité. Les pollinisateurs nocturnes sont particulièrement vulnérables : la lumière anthropique perturbe leur comportement, ce qui nuit à la pollinisation, à la production de fruits et au cycle de vie des plantes. Les espèces aquatiques peuvent également être affectées, car elles dépendent des cycles lumineux naturels pour des comportements essentiels.

La lueur du ciel (skyglow) provenant de la lumière parasite peut s’étendre sur de vastes distances, pénétrant dans des zones protégées et compromettant les efforts de conservation reposant sur l’obscurité naturelle.

Bien que de nombreuses espèces soient sensibles aux longueurs d’onde courtes (bleu et UV), plusieurs — comme les lucioles, certains poissons ou oiseaux — disposent de photorécepteurs sensibles à des longueurs d’onde plus longues, utiles pour des comportements tels que l’accouplement ou l’alimentation.

Les longueurs d’onde courtes se dispersent davantage dans l’atmosphère, constituant un problème majeur pour la lueur du ciel et les observations astronomiques. Ainsi, si l’utilisation de sources à faible ratio S/P [4]permet souvent de réduire les impacts écologiques et la pollution lumineuse dans les zones sensibles, il est recommandé d’adapter l’éclairage aux espèces locales concernées. Le réglage spectral doit être utilisé conjointement avec d’autres mesures d’atténuation, car il n’existe pas de solution simple applicable à toutes les espèces.

L’éclairage des façades et monuments est souvent installé au sol et dirigé vers le haut, générant une lumière parasite importante vers le ciel. Ce type d’éclairage doit donc être mis en œuvre avec prudence pour réduire les impacts environnementaux et écologiques.

Atténuation des effets indésirables de la lumière nocturne

Les effets indésirables de la lumière nocturne peuvent être atténués (bien que non totalement éliminés) par une conception soignée utilisant des produits adaptés. Il est important de comprendre quelle lumière est nécessaire et à quel moment. Les espaces suivent un rythme : quotidien, hebdomadaire, saisonnier et annuel. Une bonne approche consiste à éclairer selon le rythme d’utilisation, et non à éclairer un espace sans tenir compte de son usage réel[5].

La conception de l’éclairage doit respecter les capacités du système visuel humain. Lorsque l’éclairement est non uniforme, le niveau d’adaptation de l’observateur augmente dans les zones fortement éclairées, ce qui rend plus difficile la perception des détails dans les zones sombres environnantes. Lorsque l’éclairement est très uniforme, le niveau d’adaptation reste globalement stable lorsque l’observateur se déplace. Par conséquent, une conception d’éclairage de bonne qualité est plus susceptible d’atteindre ses objectifs, éventuellement avec des niveaux moyens d’éclairement plus faibles.

Bien que les normes ne doivent pas être considérées comme une finalité en matière de conception, il est important de suivre leurs recommandations. Lorsqu’elles sont correctement interprétées, les normes donnent généralement des indications sur les situations où il est possible de réduire l’éclairage. Il est courant d’identifier le scénario le plus défavorable nécessitant le plus haut niveau d’éclairement, en supposant que tous les autres besoins seront satisfaits, même si cela entraîne un suréclairement. L’utilisation d’un éclairage adaptatif — ajustant l’éclairage selon les besoins des occupants à un moment donné, par exemple par gradation ou extinction — réduit les impacts environnementaux. Cela correspond à une approche plus large de l’éclairage adaptatif, allant au-delà des préoccupations strictement humaines et visant à répondre aux besoins du lieu, tant humains qu’écologiques.

Une approche de conception multidimensionnelle est nécessaire pour fournir un éclairage satisfaisant les activités humaines tout en respectant l’environnement. Une connaissance locale est essentielle pour comprendre ce qui doit être éclairé et pourquoi. Les autorités locales, généralement responsables de l’éclairage extérieur, doivent avoir une compréhension des besoins d’éclairage basée sur les usages locaux et les considérations écologiques.

Les nouvelles technologies offrent des possibilités d’amélioration de l’éclairage extérieur. Les LED offrent des capacités uniques en termes de choix de distribution spectrale, de contrôle de la distribution spatiale et d’adaptabilité des niveaux lumineux selon les moments.

La lumière anthropique nocturne ne peut pas être totalement évitée si l’on veut que les espaces extérieurs restent sûrs et accueillants, mais elle doit être limitée : la bonne lumière, au bon endroit, au bon moment, tout en minimisant les effets indésirables.


Feuille de route pour les futures recommandations

Le Thème Prioritaire 2.3 de la Stratégie de recherche du CIE (CIE 2025), intitulé « Éclairage extérieur écologique et de haute qualité », décrit six domaines de recherche permettant de fournir une base scientifique à des recommandations améliorées conciliant divers intérêts. La recherche contribuerait également à huit des 17 Objectifs de Développement Durable de l’ONU.

Les priorités comprennent :

  • Réduire efficacement les effets écologiques de la lumière anthropique nocturne sur les espèces et écosystèmes concernés, en particulier les espèces prioritaires pour la conservation et les espèces migratrices ;
  • Comprendre les effets à long terme de la lumière nocturne sur la santé humaine ;
  • Déterminer des méthodes de mesure pour la lumière intrusive et la lueur du ciel ;
  • Réduire les impacts sur les observations astronomiques et la recherche, ainsi que sur le patrimoine culturel lié aux ciels sombres ;
  • Réaliser des observations globales et multidisciplinaires de systèmes entiers afin d’identifier des méthodes d’atténuation efficaces.

Le CIE peut soutenir la recherche en rédigeant des lettres d’appui pour les demandes de financement. Voir la section CIE Research Strategy sur le site du CIE.

Le CIE dispose déjà de programmes de travail traitant de nombreux sujets abordés dans cette déclaration. Pour plus d’informations, consulter la page dédiée aux Joint Technical Committees (JTCs).


Que peuvent faire les décideurs dès maintenant ?

Comparés à d’autres problèmes environnementaux complexes, les effets négatifs de la lumière anthropique nocturne peuvent être atténués de manière relativement simple. Trouver les solutions adaptées à un lieu particulier nécessite une approche collaborative et une communication ouverte sur les besoins, objectifs, coûts et bénéfices.

Les autorités locales compétentes devraient réviser leurs politiques d’éclairage avec les membres de la communauté et des experts, afin d'évaluer si elles répondent de manière équilibrée aux besoins variés des résidents, conducteurs, piétons, cyclistes, astronomes amateurs et écosystèmes. Elles devraient également examiner leurs pratiques et choix technologiques afin d’identifier des opportunités d’introduire un éclairage économe en énergie et adaptatif, susceptible d’atténuer les effets de la lumière intrusive et de la pollution lumineuse.

Ce travail doit être itératif, avec des mises à jour régulières au fur et à mesure que de nouvelles normes, recommandations et technologies deviennent disponibles.

Références

  • BROWN, T.M., BRAINARD, G.C., CAJOCHEN, C., CZEISLER, C.A., HANIFIN, J.P., LOCKLEY, S.W., LUCAS, R.J., MÜNCH, M., O’HAGAN, J.B., PEIRSON, S.N., PRICE, L.L.A., ROENNEBERG, T., SCHLANGEN, L.J.M., SKENE, D.J., SPITSCHAN, M., VETTER, C., ZEE, P.C., WRIGHT, K.P., JR. 2022. Recommendations for daytime, evening, and nighttime indoor light exposure to best support physiology, sleep, and wakefulness in healthy adults. PLoS Biology, 20, e3001571. https://doi.org/10.1371/journal.pbio.3001571          
  • CIE 1992. CIE 093:1992 Road lighting as an accident countermeasure. Vienna: CIE.
  • CIE 2019. CIE 236:2019 Lighting for Pedestrians: A Summary of Empirical Data. Vienna: CIE. https://doi.org/10.25039/TR.236.2019         
  • CIE 2020. CIE S 017:2020. ILV: International Lighting Vocabulary, 2nd Edition. Vienna: CIE. https://doi.org/10.25039/S017.2020 (Individual terms and definitions available at https://cie.co.at/e-ilv)      
  • CIE 2023. CIE TN 015:2023. Second international workshop on circadian and neurophysiological photoreception. Vienna: CIE. https://doi.org/10.25039/TN.015.2023
  • CIE 2024. CIE PS 001:2024. CIE Position Statement on Integrative Lighting - Recommending Proper Light at the Proper Time, 3rd Edition. Vienna: CIE. https://doi.org/10.25039/PS.b2twa77g            
  • CIE 2025. CIE Research Strategy 2023-2027, 2nd Edition 2025. Vienna: CIE. https://doi.org/10.25039/RS.2025            
  • ISO/CIE 2022. ISO/CIE TR 21783:2022(E) Light and lighting — Integrative lighting — Non-visual effects. Vienna: CIE.
  • GIBBONS, R.B., BHAGAVATHULA, R., WARFIELD, B., BRAINARD, G.C., HANIFIN, J.P. 2022. Impact of solid state roadway lighting on melatonin in humans. Clocks & Sleep, 4, 633-657. https://doi.org/10.3390/clockssleep4040049 CIE Position Statement on Obtrusive Light and Light Pollution (1st Edition)
  • JÄGERBRAND, A.J., SPOELSTRA, K. 2023. Effects of anthropogenic light on species and ecosystems. Science 380: 1125-1130. https://doi.org/10.1126/science.adg3173            
  • LONGCORE, T. 2023. A compendium of photopigment peak sensitivities and visual spectral response curves of terrestrial wildlife to guide design of outdoor nighttime lighting. Basic and Applied Ecology 73: 40-50. https://doi.org/10.1016/j.baae.2023.09.002
  • MARTINSONS, C., VEITCH, J.A., LOUGHRAN, S., NIXON, A., MATE, R., HARRIS, R., SHEN, L. 2024. Solid state lighting: Review of health effects. IEA 4E Smart Sustainability in Lighting & Controls Platform. Available at: https://www.iea-4e.org/wp-content/uploads/2024/06/HEALTH-REPORT-IEA-4E-SSLC-Platform.pdf      
  • PALOMAR-CROS, A., DEPRATO, A., PAPANTONIOU, K., STRAIF, K., LACY, P., MAIDSTONE, R., ADAN, A., HALDAR, P., MOITRA, S., NAVARRO, J.F., DURRINGTON, H., MOITRA, S., KOGEVINAS, M., HARDING, B.N. 2024. Indoor and outdoor artificial light-at-night (ALAN) and cancer risk: A systematic review and meta-analysis of multiple cancer sites and with a critical appraisal of exposure assessment. Science of The Total Environment, 955, 177059. https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2024.177059.

À propos du CIE et de ses Déclarations de Position

La Commission Internationale de l’Éclairage — également connue sous son acronyme anglais CIE (Commission Internationale de l’Eclairage) — est dédiée à la coopération mondiale et à l’échange d’informations sur tous les sujets relatifs à la science et à l’art de la lumière et de l’éclairage, de la couleur et de la vision, de la photobiologie et des technologies d’image.

Le CIE publie des normes, rapports et autres documents reconnus internationalement, concernant tous les aspects scientifiques, technologiques et normatifs liés à la lumière et à l’éclairage.

Les Déclarations de Position du CIE sont approuvées par le Conseil d’Administration et le Comité de Gestion Technique du CIE.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

CIE Central Bureau

Babenbergerstraße 9/9A, 1010 Vienna, Austria

Phone: +43 1 714 31 87

Email: ciecb@cie.co.at

Website: https://cie.co.at


[1] Plus précisément, cela correspond à la fin du crépuscule civil un soir jusqu’au début du crépuscule civil le matin suivant.

[2] Voir le site https://sdgs.un.org/goals pour plus de détails sur les Objectifs de développement durable des Nations Unies.

[3] La grandeur appelée illuminance équivalente mélanopique (melanopic EDI) s’exprime en lux (symbole lx), qui est également l’unité générale de l’éclairement lumineux. Il est généralement admis que la température de couleur corrélée (TCC) n’est pas une grandeur fiable pour évaluer la sensibilité spectrale mélanopique, c’est-à-dire que l’on ne peut pas affirmer de manière définitive qu’une source avec une TCC plus élevée entraîne une suppression plus importante de la mélatonine qu’une source avec une TCC plus faible, sans évaluation spécifique de la réponse mélanopique. Voir (Brown et al. 2022, CIE 2023) pour plus de détails.
Notez que la sensibilité spectrale mélanopique ne s’applique pas à toutes les espèces animales ni aux plantes.

[4] Le rapport S/P est le rapport entre le flux lumineux d’une source évalué selon l’efficacité spectrale scotopique du CIE, V′(λ), et le flux lumineux évalué selon l’efficacité spectrale photopique du CIE, V(λ) (CIE 2020, 17-21-113 ; https://cie.co.at/eilvterm/17-21-113). Le rapport S/P est un indicateur plus pertinent que la température de couleur corrélée pour quantifier la proportion de lumière à courte ou longue longueur d’onde émise par une source lumineuse donnée.

[5] En d’autres termes, si vous éclairez simplement un espace, vous éclairez les surfaces sans tenir compte du contexte. Une meilleure approche consiste à éclairer un espace en fonction des activités et de l’usage de cet espace, ainsi que des besoins spécifiques en éclairage à chaque moment.

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